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16/2/21 Victor Saint-Gétorix
     
                          La partialité des juges

Comparaissait au tribunal le dirigeant d’une entreprise défaillante. Le liquidateur ayant déposé le bilan le premier octobre, le dirigeant contestait devoir régler à l’URSSAF un entier quatrième trimestre de cotisations sociales. Si le bilan avait été déposé quelques heures plus tôt, il en aurait été dispensé.

Bien évidemment le juge n’a rien voulu savoir, d’après la loi tout trimestre entamé est dû, terminé, dégagez. Les assesseurs, dont un patron de PME, n’ont pas même levé un sourcil. Le justiciable clamant que ruiné il ne pouvait payer, le juge lui a dit de voir avec l’URSSAF pour un règlement échelonné. Ce n’était pas le problème de ce fonctionnaire rétribué tous les mois quoi qu’il arrive. Avec nos impôts.

Dans cette affaire la loi a été appliquée à la lettre. Un juge impartial aurait demandé à entendre le liquidateur. Pourquoi avait-il liquidé l’entreprise le premier jour du trimestre, sinon pour engraisser les prédateurs de l’URSSAF ?
Puis juger impartialement en toute connaissance de cause. Il n’en a rien été.
Si le justiciable novice espère naïvement que la Justice applique la loi avec un minimum de bon sens, la partialité des juges est de notoriété publique. Ignorant délibérément la montagne d’arguments en faveur de l’un, ils trouvent toujours ou à défaut inventent un prétexte, souvent futile, parfois illégal, pour donner raison à l’autre.

Dans l’affaire d’Outreau, la Justice, n’écoutant que des témoignages douteux, a broyé des innocents. Bien entendu, aucune sanction contre les responsables de ce désastre. Les conclusions de la commission d’enquête parlementaire ont disparu silencieusement dans les interminables sables mouvants de la Bureaucrassie.

Imprégnés de l’utopie de Jean-Jacques Rousseau, «L’homme est fondamentalement bon, c’est la société qui le corrompt», les juges se croient investis de cette mission sacrée de changer la société. Prétendant depuis la Révolution juger au nom du Peuple Français, ils n’existent que pour accommoder la société française à la sauce républicaine.

Ainsi Lavoisier, le plus grand chimiste de son temps, a-t-il été guillotiné au seul motif de son passé de fermier général, la Justice de la République lui ayant de plus refusé un court sursis pour finir ses travaux. Le poète André Chénier a subi le même sort. Mais si «la République n’a pas besoin de savants, ni de chimistes, ni de poètes», elle a néanmoins transféré au Panthéon savants, chimistes et poètes, tels Paul Painlevé, Marcellin Berthelot, Victor Hugo.

La peine de mort étant passée de mode sauf pour l’enfant à naître et bientôt l’euthanasie pour tous, en quoi consiste ce changement de société ? C’est d’une part, la persécution des individus jugés a priori rétifs à la société de la République, et d’autre part, la protection de ceux jugés a priori fondamentalement bons. D’après Rousseau les premiers corrompent les seconds.
Avec la lutte des classes, tout devient limpide, n’oublions jamais le «mur des cons».

Seront a priori systématiquement favorisés les premiers au détriment des seconds : le non-diplômé contre le diplômé, la femme contre l’homme, l’employé contre le patron, le chômeur contre le travailleur, le salarié contre l’indépendant, le manuel contre l’intellectuel, le consommateur contre le (petit) commerçant, le généraliste contre le spécialiste, le paramédical contre le médical, le patient contre le soignant, l’immigré légal ou clandestin contre le Français, le libre penseur contre le croyant, le non chrétien contre le chrétien, le mélanoderme contre le leucoderme, le locataire contre le propriétaire, le pauvre contre le (petit) riche, etc.

Les jugements sont décidés bien avant la mascarade de l’audience. Plus le plaignant remplit de premières cases, plus il sera entendu par les juges. Et inversement.

Bien évidemment cette Justice demeure soumise à de nombreuses pressions, politiques, grosses entreprises, grosses fortunes, etc. sans oublier les syndicats, tous de gauche évidemment. Peu importe si depuis bien longtemps les travailleurs ne votent plus pour eux.

S’agissant de l’abrogation en France du monopole de la sécurité sociale, les juges débouteront toujours ceux qui ne réclament que la simple application de la loi. Remplissant bien trop des deuxièmes cases ci-dessus évoquées, ils incarnent à eux seuls tout ce qu’exècrent les juges.

Soumises à l’emprise idéologique de la Gauche, Droite et Extrême Droite n’ont de droite que le nom. Tétanisé par la diabolisation et la reductio ad hitlerum, aucun grand parti politique n’ose s’engager résolument contre cette idéologie néfaste et délétère. Pourtant François Mitterrand a été décoré de la Francisque, Georges Marchais a été travailleur volontaire chez Messerschmitt en 1942.

De Gaulle et Pompidou n’ont jamais refusé une collaboration directe ou indirecte avec la Gauche communiste. Giscard d’Estaing, Chirac, Sarkozy, élus par les électeurs de droite, n’ont jamais contrarié ni les intérêts fondamentaux ni l’idéologie de la Gauche, omniprésente dans les media officiels. Macron a été adoubé par son prédécesseur socialiste. Aucun élu n’ose s’attaquer au monopole illégal de la Sécurité sociale, fruit empoisonné de la Gauche.

L’article 64 de la Constitution, l’État de droit et l’inamovibilité des juges ne se conçoivent que si les juges sont impartiaux et appliquent la loi avec sagesse et discernement. Si tel n’est pas le cas, l’inamovibilité des juges n’a aucune raison d’être. Ils seraient pourtant grandement inspirés par la perspective de leur mise en cause personnelle ou de leur licenciement sans préavis ni indemnité.

Il existe ainsi un vaste espace politique pour qui osera s’élever haut et fort contre les ravages idéologiques et physiques de la Gauche dans la Justice, la Sécurité Sociale, l’Education Nationale, la Culture, les médias, etc. À condition de bénéficier du soutien médiatique national. Mission impossible.

Le volcan de la misère, des rancœurs et des haines accumulées se remplit chaque jour un peu plus. Si la répression de la tempête des Gilets Jaunes et leur noyautage par la Gauche sont gagnants à court terme, la survenue ultérieure d’un ouragan populaire emportant tout sur son passage n’est certainement pas exclue.

Le système étant verrouillé partout, seul un cataclysme et la chute de la République débarrasseront définitivement la France de la pieuvre gauchiste et de ses tentacules, medias, Culture, Justice, Sécurité Sociale, URSS AF, etc. Plus ces profiteurs s’accrocheront à leurs privilèges, plus violentes seront leurs chutes.

Mais quel cataclysme ? Une idéologie ne peut-être abattue que par une autre idéologie ou une religion. Certes, Jean-Paul II a grandement contribué à abattre le communisme à l’Est, mais l’Église de France n’est pas en état d’assumer ce rôle après deux siècles de République.Sans aucune autre perspective à long terme, la Gauche et la République ont choisi de collaborer avec l’Islam. Ces juges partiaux sont les idiots utiles de l’Islam.

Victor Saint-Gétorix




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