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18/12/05

Au point où nous en sommes, il n'y a plus que la rue !

La manifestation des chasseurs en colère à Rouen, le 17 décembre 2005, fera date. Car elle est une réponse aux émeutes des banlieues. Les chasseurs sont furieux parce que les autorités sanitaires leur interdisent de chasser avec des appelants vivants en raison du risque de grippe aviaire. Ils considèrent que cette mesure est injustifiée. Et ils accusent le gouvernement de les persécuter alors même que celui-ci s'apprête à récompenser les émeutiers des banlieues en déversant des tombereaux d'argent dans ces quartiers. D'où leur décision de passer à l'acte à leur tour et de casser des voitures, des feux tricolores et du mobilier urbain. Cela s'appelle l'enchaînement de la violence. Et cela ne peut que continuer ainsi, de catégories sociales en groupes de pression, jusqu'à l'embrasement général de notre pays. La raison en est évidente : après avoir fait montre d'une certaine fermeté face aux émeutiers, le gouvernement est revenu à son attitude de couardise et de recul permanent. Il croit pouvoir maintenir une très relative tranquillité dans les quartiers dits " sensibles " en revenant aux errements de la " politique de la ville ", qui n'a jamais eu le moindre effet bénéfique tout en coûtant très cher aux finances publiques. La leçon fort simple qu'en tirent tous ceux qui, à tort ou à raison, estiment avoir à se plaindre, est que seule la violence paie. Et ils n'hésitent plus à passer à l'acte.

La folle politique de dépense publique menée par tous les gouvernements successifs depuis trente ans a conduit à la dette abyssale de l'Etat, que les Français découvrent avec effarement, à la ruine du pays et à la catastrophe économique dont il ne parviendra pas à se relever sans un changement radical de politique. Qui peut sérieusement croire qu'on puisse faire confiance aux responsables de ce drame terrible pour en réparer les conséquences ? Or c'est bien le seul choix qui s'offre actuellement aux Français. Qu'ils élisent Villepin, Sarkozy, Hollande, Fabius ou un de leurs clones, masculin ou féminin, c'est la même politique qu'ils auront. D'où le pessimisme et le découragement que révèlent non seulement les sondages mais aussi les propos que tiennent de plus en plus haut et fort nos compatriotes de la France d'en bas.

Alors il n'y a plus d'autre solution pour ces derniers que de descendre à leur tour dans la rue. C'est ce qui se fait sous l'égide de la Révolution bleue. A ceci près que nous ne voulons pas recourir à la violence. Nous ne sommes pas des casseurs mais des bâtisseurs. C'est grâce à nous que la France est encore debout, mais il s'en faut désormais de peu qu'elle ne s'effondre. Notre nombre et notre maîtrise feront notre force. Et c'est celle-ci qui, une fois de plus, relèvera notre cher et vieux pays.

Claude Reichman
Porte-parole de la Révolution bleue


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