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11/2/15 Faraj Chemsi
     
               Sécurité sociale : le tsunami final !

Tandis que le monde médiatique n’en a que pour l’élection législative du Doubs, la France s’enfonce inexorablement dans la misère, dont la cause est connue depuis bien longtemps de tous les Français lucides.

En effet, nous savons tous que cela n’est pas la faute de l’euro (dont l’Allemagne s’accommode très bien), mais d’une crise structurelle.

Si la France va si mal, c’est parce qu’elle doit entretenir un Etat devenu omnipotent et ventripotent, qui écrase le pays par ses dépenses publiques exorbitantes et l’inflation exponentielle des charges sociales.

A cela s’ajoute une réglementation excessive, édictée par une bureaucratie déconnectée des réalités économiques. Notre code du travail a franchi les 10 000 articles, la Suisse n’en compte 54 !

La France se classe derrière le Kazakhstan, le Rwanda, la Jamaïque en matière de liberté économique.

Cette absence de liberté économique s’accompagne d’une liberté d’expression limitée par la pensée convenue et d’un grave manque de démocratie voulu pour faire durer une situation inique. La France connaît régulièrement des révoltes. Elle s’achemine inexorablement vers une révolution. Tous les acteurs politico-médiatiques le savent, mais ils ne veulent pas y croire pour ne pas gâcher leurs derniers moments de privilégiés.
La révolte actuelle la plus importante est pacifique et intelligente : c’est celle des « Libérés ».

« Si la Sécurité sociale rembourse moins bien les soins, les classes moyennes vont la quitter pour une assurance privée », affirmait la ministre de la santé, Marisol Touraine, le 10 octobre dernier sur iTélé.

Eh bien, Mme Touraine, les Français informés ne vous pas attendue, ils la quittent, se dénomment désormais « Les libérés », et s’expriment sur le site « mouvement-des-liberes.fr ».

Les entrepreneurs, les créateurs de richesse ont enfin une solution viable et sereine : se libérer. Un exemple concret : un jeune entrepreneur au bord de la faillite sous le poids des charges sociales se « libère ». Résultat : entreprise sauvée et au bout de 8 mois embauche d’un temps partiel. Cette solution, nos gouvernants de salon bien gominés semblent l’ignorer et préfèrent s’étriper sur l’insignifiant problème du dimanche travaillé, révélant ainsi leur totale absence de stratégie économique cohérente. Depuis novembre 2012, le mouvement de libération est devenu massif. Des Français entreprenants ont pris leur destin en main et ne veulent plus subir la main mise étouffante du système sécurité sociale sur leur activité économique.

Ils se sont mis résolument à dérouler la pelote juridique de ce système et mis à nu la connivence entre dirigeants de la Sécu, syndicats, politique, tribunaux et réseaux maçonniques.

Une dictature qui ne dit pas son nom

Qui sont ces Français qui ne veulent plus de la Sécurité sociale comme assureur unique ?
Des citoyens qui pensent qu'il est de l'intérêt de leur pays et de ses habitants d'en finir avec une idéologie collectiviste qui, après avoir ruiné la Russie et ses satellites, ruine inexorablement la France.

Des citoyens, ou plutôt un peuple étouffant sous l’emprise d’un système qui a fait main basse sur l’économie nationale et qui, pour perdurer, se nourrit de dettes et surtout du sang frais des créateurs d’activités et de richesses.

Et voici ce que nous observons :

- une presse bâillonnée, distillant une information tronquée sous l’œil inquisiteur des directeurs de caisse et diffusant largement leur propagande mensongère.

- des assureurs européens repoussés hors de France sous les menaces et les pressions gouvernementales.

- des députés radicaux de gauche qui votent un amendement brandissant des menaces de prison (en fait, il ne s’agit que d’une gesticulation politicienne, car cet amendement ne vise pas ceux qui quittent la Sécurité sociale française mais ceux qui le feraient sans s’assurer auprès d’un système européen).

Vous l’avez compris, ce système esclavagiste ne perdure qu’en enchaînant ses captifs en les cadenassant économiquement.

La Sécu est une dictature qui ne dit pas son nom !

24 ans perdus pour la France

Actuellement, le mouvement prend de plus en plus d’ampleur. Claude Reichman, président du Mouvement pour la liberté de la protection sociale (MLPS), sillonne inlassablement la France à la demande de libérés et futurs libérés et anime des réunions de 400 à 500 personnes, tandis que les demandes ne tarissent pas.

Les juges commencent enfin à réaliser l’ampleur des dégâts économiques de ce système, tandis que les dirigeants de caisse paniquent et se désistent de leurs instances contre les libérés, de peur de nouveaux jugements négatifs qui provoqueraient le tsunami final.
Il n’y a d’ailleurs pas d’autre d’alternative, comme le soulignait déjà le MLPS à sa création en 1991 :

« La Sécurité sociale est au bord de la cessation de paiements, en dépit de la hausse constante des cotisations et de la diminution des prestations.
Le budget social du pays est supérieur au budget de l'Etat. Or nul ne le vote ni ne le contrôle.
Ces constats ne sont pas neufs. Les partis politiques déplorent cette situation, mais aucun n'ose avancer la solution qui s'impose.
Celle-ci est pourtant simple. Elle consiste à supprimer le monopole de la Sécurité sociale. C'est à cause de ce monopole qu'il est impossible de réformer la Sécurité sociale. Mise en concurrence avec les mutuelles et les assurances privées, elle n'aura le choix qu'entre se réformer ou disparaître.
»

Tout était déjà dit il y a maintenant 24 ans ! 24 ans perdus pour la France et pour les Français ! Mais comme en 1945, nous allons nous relever car nous avons enfin éradiqué la cause de notre mal.

Dr Faraj Chemsi


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