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10/12/06 Claude Reichman

Riche ou SDF, c’est vous qui décidez !

Un sondage chasse l’autre. Et pourtant celui qui vient d’être publié par l’association Emmaüs mérite de s’inscrire dans les esprits, car il est accablant pour la France : 48 % des personnes interrogées pensent qu’il est possible qu’elles deviennent SDF un jour ! Voilà ce qu’est devenu en trente ans un pays qui était et avait vocation à rester un des plus riches du monde. Trente ans de socialo-communisme et de gestion technocratique l’ont ruiné et ont plongé ses habitants dans l’angoisse et le désespoir.

Tel est le véritable défi des prochaines années en France, et ce n’est pas l’élection présidentielle de 2007 qui offre la moindre chance d’y répondre. Allez donc proposer aux millions de Français qui craignent de devenir SDF de contempler votre image, comme le fait Mme Royal, ou de se satisfaire d’une « rupture tranquille », comme le proclame M. Sarkozy ! On devine sans peine leur réaction. Et celle-ci se traduira inévitablement dans les urnes. C’est pourquoi les pronostics électoraux pour 2007 n’ont aujourd’hui strictement aucun sens. D’autant que l’élection présidentielle ne sera à coup sûr qu’un des épisodes de la grande crise française qui se déroule sous nos yeux et dont les effets vont bouleverser la donne économique, sociale et politique.

Ce que n’ont pas compris les observateurs patentés, qui n’examinent la situation qu’au travers des déclarations des politiciens et de leur entourage, c’est que la vie politique et médiatique française n’est plus qu’un théâtre d’ombres. La pièce qui s’y joue n’a aucun rapport avec la vie des citoyens ordinaires. Et ceux-ci sont excédés de constater à quel point les quelques dizaines d’individus des deux sexes qui sont les acteurs de cette farce sinistre se moquent d’eux et de leurs problèmes. Le dernier exemple connu d’un tel mépris dans l’histoire de notre pays est celui des privilégiés de l’ancien régime à la veille de la Révolution. On sait comment cela a fini ! Mais comme a pu l’écrire Tocqueville,  "en démocratie, chaque génération est un peuple nouveau.". Celui que constitue la caste régnante n’a retenu aucune des leçons de l’histoire. Elle le paiera au prix fort.

Le véritable danger que court la France n’est pas l’explosion qui se profile au proche horizon, mais l’état dans lequel elle en sortira. Notre pays peut aussi bien sombrer dans une effroyable guerre civile que se donner une nouvelle classe dirigeante de salut public qui le hissera hors du gouffre où il s’est enfoncé. Le pire est possible, et même probable, mais il n’est pas certain. On n’entend aujourd’hui dans les médias que des démagogues irresponsables. Mais il existe un monde parallèle, auquel ont aujourd’hui accès plus de la moitié des foyers français et qui a nom l’Internet rapide. Un site Internet comme celui que vous lisez en ce moment a une audience atteignant cent mille pages lues chaque mois. Et ses articles font le tour de la blogosphère mondiale. Les médias du système peuvent bien poursuivre leur campagne d’intoxication permanente, ils ne pourront rien contre l’irrésistible avancée de l’information honnête et lucide.

Il arrive d’ailleurs parfois que les idées que nous exposons depuis plus de quinze ans fassent leur apparition dans un média où l’on ne les attendait pas. C’est ainsi que dans sa chronique hebdomadaire du Monde, Eric Le Boucher écrit : « Le discours populiste traditionnel (protectionniste, « bouc émissairiste », fiscal …) restera populiste, lire faux, tant que le système social ne sera pas remis au service de la compétitivité et tant qu’il n’affrontera pas les nouvelle causes, plus complexes, des inégalités et de l’angoisse populaire. »

Dans le Manifeste pour la liberté de la protection sociale, que nous avons publié en septembre 1991 (et que les lecteurs de notre site peuvent trouver à la rubrique MLPS), nous écrivions :
« Disons-le sans détour : la Sécurité sociale est responsable des principaux maux dont souffre la France :
- le chômage, car elle induit des charges salariales excessives ;
- l'immigration incontrôlée, car elle génère des comportements de paresse chez les Français, que des travailleurs étrangers viennent suppléer ;
- la démoralisation générale, fruit empoisonné de la crise économique et morale.
Au moment où le collectivisme s'effondre partout dans le monde, la France doit elle aussi se débarrasser du fardeau de l'utopie. En rendant leur argent aux travailleurs et en les laissant libres de s'assurer où ils veulent, donc de contrôler eux-mêmes l'emploi des sommes qu'ils versent, on fera de la France un pays à haut niveau de salaires, à faible taux de chômage, et on inversera le flux de l'immigration. »

Mission accomplie, avons-nous le droit de dire : le monopole de la Sécurité sociale est abrogé. Il ne reste plus qu’à faire bénéficier tous les Français de cette révolution heureuse. Notre pays pourra enfin revivre, et nul n’y craindra plus de devenir SDF.

Claude Reichman
Porte-parole de la Révolution bleue

 

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