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13/1/15 Bernard Martoïa
     
       Le choc des civilisations s’invite en France !

Comme les Américains avec la journée du 11 septembre 2001, les Français ont reçu cinq sur cinq le message sanglant des islamistes le 7 janvier 2015. A vrai dire, ils l’avaient reçu bien avant pour ceux qui s’intéressent toujours à connaître la vérité. Le 21 septembre 2001 à Toulouse, une explosion à l’usine AZF provoqua la mort de 31 personnes et 2500 blessés. Mais le message fut promptement effacé par le gouvernement Jospin qui déclara, avant même l’ouverture de l’enquête, qu’il privilégiait la thèse de l’accident. Dans le contexte de l’époque, cet «accident» survenait dix jours après les attentats en Amérique. Il fallait absolument endormir l’opinion publique et éviter de parler du «choc des civilisations» faisant référence à l’ouvrage de Samuel Huntington.

La vérité finit toujours par éclater

La piste terroriste fut rapidement écartée. La perquisition chez le principal suspect, un ouvrier intérimaire tunisien retrouvé mort près du cratère de l’explosion, intervint curieusement après que son domicile eut été vidé de tous ses effets personnels. La même méthode fut employée en Amérique avec la destruction de la Cadillac décapotable du président Kennedy sur l’ordre du vice-président Lyndon Johnson.

Par ailleurs, les policiers chargés de l’enquête à Toulouse n’obtinrent pas l’autorisation d’interroger le médecin légiste qui avait attiré leur attention sur la tenue extravagante de cet homme, qui portait cinq slips et caleçons, et sur l’étrange propreté de son corps. «Cet homme s’était préparé à avoir une relation avec Dieu», avait-elle confié à un enquêteur de la police judiciaire.

Les policiers chargés de l’enquête reçurent l’ordre de leur hiérarchie d’abandonner la piste terroriste, puisque le gouvernement avait décrété qu’il s’agissait d’un «accident». Au bout d’une enquête tortueuse qui rappelle celle de la commission Warren aux Etats-Unis après l’assassinat du président John Kennedy, aucune explication scientifique ne put démontrer la thèse d’une explosion accidentelle.

Des journaux comme Le Figaro et Valeurs Actuelles qui penchaient pour la piste terroriste furent réduits au silence. Néanmoins, des journalistes courageux poursuivirent, à leur compte personnel, cette enquête. C’est ainsi que Marc Mennessier publia « AZF, un silence d’Etat », qui mérite d’être relu à la lumière des évènements actuels.

Cette machination judiciaire n’a fait que retarder le choc des civilisations. Toujours à la manœuvre, le gouvernement de M. Hollande n’a pas pu empêcher cette fois que la vérité sanglante éclate à la figure des Français, qui se sont réveillés en manifestant pacifiquement en masse ce dimanche.

La politique de l’apaisement échoue toujours lamentablement

Défendre la paix à n’importe quel prix conduit toujours à un désastre plus grand, comme l’histoire nous l’a appris. Si le débat public sur la compatibilité de l’islam avec notre société occidentale avait eu lieu dès 2001, il n’y aurait pas eu autant d’actes antisémites perpétrés sur notre territoire malgré un arsenal juridique censé les empêcher.

Aveuglée par une haine idéologique, la gauche française refuse toujours d’appréhender la réalité, à savoir que l’antisémitisme n’est pas le fait du Front national mais de la communauté musulmane, qui est son principal soutien électoral. Les médias «découvrent avec stupeur» que la minute de silence pour honorer les victimes n’a pu être respectée dans de nombreuses classes. «Ils l’ont bien cherché !», déclarent sans ambages certains petits écoliers à leurs maîtresses. Pourtant, cela fait longtemps que l’école de la République a capitulé. Des pans entiers de notre histoire ne sont plus enseignés pour ne point froisser la susceptibilité des élèves musulmans.

L’exode des juifs sonne le tocsin de la démocratie

Le juif est à la démocratie ce que le canari était autrefois à la mine. Lorsqu’il meurt, c’est la démocratie qui est en danger. La participation du premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, à la manifestation de dimanche, alors qu’il n’avait pas été invité par le gouvernement français, est un camouflet pour ce dernier. Netanyahu est venu dire aux juifs qu’ils sont les bienvenus en Israël. Manuel Valls a répliqué : « La place des juifs de France est en France

Un important dispositif policier et militaire se met en place devant chaque école juive et chaque magasin casher. Un juif interrogé par un journaliste résume bien le dilemme des juifs en France : « Peut-t-on encore vivre ici lorsqu’on est privé de liberté ?» Le gouvernement socialiste n’a rien à lui répondre.

Bernard Martoïa



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