www.claudereichman.com


Accueil | Articles | Livres | Agenda | Le fait du jour | Programme

A la une

15/1/15 Bernard Martoïa
     
                L’affaire AZF n’est pas terminée !

Le jour même où j’écrivais mon article sur la piste terroriste volontairement écartée par le gouvernement Jospin dans l’explosion de l’usine AZF, et six jours après l’attaque contre un journal satirique et de juifs dans un magasin cascher, la Cour de cassation a cassé l’arrêt AZF. Ce concours de circonstances est troublant.

La Cour de cassation a fondé sa décision sur la partialité d’un des juges de la cour d’appel de Toulouse et sur la condamnation des dirigeants de la société reposant sur une négligence insuffisamment caractérisée lors de son jugement du 24 septembre 2012.

Concernant la partialité d’un des juges, c’est un principe fondamental du droit que nul ne peut être juge et partie, lequel est repris par l’article 6 alinéa 1 de la Convention européenne des droits de l’homme selon laquelle toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue par un tribunal indépendant et impartial.

La jurisprudence de la Cour de Cassation est à géométrie variable

La Cour de cassation se fait forte de rappeler ce principe de droit fondamental dans cette affaire AZF. Si elle était cohérente avec ces principes, elle aurait dû dire depuis longtemps que les Prud’hommes et les tribunaux de l’URSSAF sont illégaux en raison de leur composition partisane. Aucun pays dans le monde n’a de telles juridictions d’exception. La France est une démocratie populaire comme celles qui existaient naguère derrière le rideau de fer. Hormis quelques réfractaires, les Français s’accommodent de vivre dans un régime communiste.

L’affaire AZF demeure un secret d’Etat

Un nouveau procès de l’affaire AZF aura vraisemblablement lieu, mais celui-ci ne devra que réviser la condamnation des dirigeants de l’entreprise de la société Grande Paroisse. Tant que la thèse de l’accident prévaudra, les victimes n’obtiendront pas la réparation qu’elles méritent en connaissant la vérité.

A l’instar de l’américain Edward Snowden au sein de la NSA (National Security Agency), espérons qu’un lanceur d’alerte français dira un jour à la presse ce que l’appartement du principal suspect contenait avant que le gouvernement de l’époque n’ordonnât qu’il fût vidé. La perquisition de son domicile intervint après.

Le gouvernement Jospin, avec l’aval du président de la Républiquen Jacques Chirac, porte l’écrasante responsabilité d’avoir détruit des pièces à conviction, tout comme le vice-président Lyndon Johnson qui ordonna la destruction immédiate de la Cadillac décapotable du président Kennedy. La Cadillac aurait permis d’établir la vérité concernant les tirs en amont du cortège. Comme Oswald était embusqué au cinquième étage de la bibliothèque, il se trouvait forcément derrière le cortège au moment de son passage. Votre serviteur a visité la bibliothèque en question en décembre 1995 pour s’assurer de ce qu’il avance.

Dans le cas de l’Amérique, il fallait prouver à l’opinion publique qu’il s’agissait d’un acte d’un tireur isolé (Lee Harvey Oswald était un agent communiste puisqu’il avait séjourné dans l’Union soviétique d’octobre 1959 à juin 1962) et non pas d’une conspiration. La majorité des témoins penchait pour plusieurs coups de feu tirés devant la Cadillac. Des témoins avaient vu deux hommes prendre position sur une butte. Cela fut vérifié par le film de 24 secondes d’Abraham Zapruder, où la tête du président est violemment projetée à l’arrière du véhicule. Dix témoins perdirent la vie durant le déroulement de l’enquête de la commission Warren. Celle-ci adopta une explication balistique invraisemblable. Une seule balle aurait blessé le gouverneur du Texas, John Connally, et ricoché pour tuer le président John Kennedy. N’importe quel expert balistique estime qu’il s’agit d’un tir croisé triangulaire, qui est la méthode infaillible pour abattre un individu.

Y aura-t-il, sur l’explosion de l’usine AZF en France, un film tiré du livre de Marc Mennessier, «AZF un secret d’Etat», comme celui d’Oliver Stone en 1991 sur l’assassinat de Kennedy ? J’en doute mais j’aimerais me tromper.

Bernard Martoïa



Accueil | Articles | Livres | Agenda | Le fait du jour | Programme