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27/6/15 Claude Reichman
     
                           Libérons la France !

Les petites entreprises tombent comme des mouches en France. C’est un véritable génocide. Elles sont victimes des charges sociales délirantes que leur inflige le RSI. A mesure qu’elles disparaissent, les recettes fiscales s’effondrent, creusant le déficit de l’Etat, interdisant tout espoir de reprise.

A ceux qui s’étonnent que le pouvoir creuse ainsi sa propre tombe et qui pensent qu’en expliquant mieux les choses à ceux qui nous gouvernent on parviendra à infléchir leur politique, on doit faire remarquer que jamais depuis quarante ans les impôts, les charges et les règlements n’ont cessé d’augmenter, quelle que fût la majorité et qu’il doit bien y avoir une raison à cela.

La raison tient en deux points : on a instauré en 1945, avec la création de la sécurité sociale, un régime communiste en France, et le communisme ne se réforme pas, il s’éradique.

Non seulement le communisme n’a jamais reculé depuis son instauration, mais il n’a cessé d’augmenter son emprise sur la société. Nous arrivons au stade ultime de sa dictature : les travailleurs indépendants vont disparaître. Et avec eux la dernière chance de la France de rétablir sa situation économique et sociale.

Si l’Etat reste de marbre face à cette hécatombe, c’est qu’il est aux mains de collectivistes pour qui un travailleur indépendant est un ennemi de classe qui doit disparaître.

Staline et ses successeurs n’avaient pas d’autre doctrine. Mao non plus. Les Khmers rouges pas davantage. Et Hollande non plus. Et tous ceux qui se disaient de droite et qui ont non seulement maintenu le communisme mais l’ont aggravé se sont également inscrits dans cette filière maléfique.

On comprend mieux pourquoi ils n’ont pas un mot, pas un acte pour mettre un terme à l’assassinat de masse qui frappe les travailleurs indépendants : leur élimination ne les choque en rien car ils rêvaient depuis toujours de les faire disparaître.

Que leur reprochent-ils ? De ne pas travailler et de vivre aux crochets des autres ? C’est exactement le contraire. D’empêcher les autres de travailler ? C’est aussi le contraire. Alors quoi ? Ils leur reprochent d’exister, tout simplement. Car ils sont la négation vivante de la société entièrement soumise que les gouvernants de la France ont progressivement créée. Et dont ils doivent assumer face au peuple l’échec de plus en plus criant. Alors il leur faut des boucs émissaires : les travailleurs indépendants sont faits pour le rôle.

Qu’on se souvienne d’Hitler et des nazis : que leur avaient fait les juifs, les tziganes et les homosexuels ? Rien. Ils avaient seulement le tort d’exister. Et c’est pour cela qu’ils sont morts.

De même, en France, les travailleurs indépendants ont le tort d’exister. C’est pour cela qu’ils sont en train de mourir.

Communisme, nazisme, comme vous y allez, diront certains. Ils se trompent. Il ne s’agit pas d’excès de langage. C’est la sinistre réalité de la société française contemporaine. « Tout le malheur de l’homme vient de ce qu’il ne sait pas prendre un langage simple », disait Albert Camus, qui savait ce que la peste voulait dire.

Alors il y a la résistance. Elle ne peut plus se faire par les mots. Ils ont perdu tout poids et tout sens dans un pays saoulé de propagande et d’idées fausses. Il faut des actes.

C’est parce que nous avons analysé et compris depuis longtemps ce qu’est le vrai mal français (j’ai publié en 1995 un livre portant ce titre), que nous avons lancé la bataille de la Sécurité sociale. C’est sur ce front que se jouent les dernières chances de la France. Et ce n’est pas par hasard que ceux qui ont rejoint ce combat ont choisi de s’appeler les Libérés.

Tous ceux qui, dans notre pays, savent encore ce que veut dire le mot de liberté, ce « mot à la langue coupée », selon la belle expression d’Henri Gougaud, doivent se joindre aux Libérés pour vaincre le totalitarisme qui règne en France et inscrire à nouveau notre nation dans sa glorieuse trajectoire. Celle qui a illuminé le monde et qui fait qu’aujourd’hui encore, malgré tous les errements et toutes les dérives, le nom de la France suscite partout l’émotion qui s’attache aux grandes causes qu’elle a défendues et incarnées.

Soyons dignes de la France, libérons notre pays. Nous le lui devons !

Claude Reichman


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