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5/3/13 Faraj Chemsi
Plus rien aujourd’hui n’interdit de quitter la Sécu :                               alors quittons-la !
 

Christine Lagarde, en septembre 2007, avait déclaré que la crise était derrière nous. Cette crise, ou plutôt cette succession de crises, est encore devant nous et voilà qu’on nous annonce qu'elle sera pratiquement réglée fin 2014. Qui peut le croire ?

Depuis, les annonces farfelues se succèdent, et vous avez le choix entre « aller chercher la croissance avec les dents », rêver d'une « mise à plat du système fiscal français », attendre « les effets salvateurs du Grand Emprunt » et, dernièrement, vous tordre de rire avec la "petite blague" qui annonce « l'inversion de la courbe du chômage et le déficit maitrisé à 3% du PIB avant la fin de l'année ».

Ce sketch sans fin risque de continuer jusqu'à la ruine complète de notre pays, ruine déjà bien avancée vu la proportion de la dette et l'impossibilité de maîtriser les déficits structurels, comme celui de cette fameuse Sécu imposée aux Français dans la plus parfaite des illégalités et qui apparaît non plus comme un "bouclier social" (qu'ils disent) mais comme un assommoir social.

Il faut noter ici que ce bouclier en carton est maintenu dans les faits avec la complicité affirmée des magistrats, qui s'assoient sur les lois françaises donnant la liberté de la protection sociale à tous les Français. Ces magistrats, qui ne se cachent même plus de leurs relations étroites voire amicales avec les représentants de l'Etat et avec les directeurs des caisses dites « sociales ».

Il est évident que ces juges obéissent aux consignes syndicales et politiques. Cela se remarque au copié-collé des délibérés rendus qui reprennent mot pour mot les avis du procureur dans le cadre d'une question prioritaire de constitutionnalité.

Ceux qui fréquentent les tribunaux des affaires de sécurité sociale ou les tribunaux de grande instance savent que les audiences sont de véritables "dîners de cons", où le citoyen assiste impuissant à une belle farce. Mais cette farce ne va pas tarder à se transformer en cauchemar pour les geôliers de la Sécu et leurs complices de la magistrature, qui se gargarisent de « solidarité » avec l'argent et la sueur des autres.

A propos d’argent, savez-vous qu’il va être possible d’en demander aux magistrats qui ont violé les lois ? L’État, comme l’a rappelé le Premier président de la Cour de cassation, peut se retourner contre ses agents en cas de faute personnelle de leur part, se rattachant au service public de la justice (Ordonnance du 22 décembre 1958 portant statut de la magistrature, art. 11-1). Et par faute personnelle, il faut entendre faute intentionnelle ou d’une particulière gravité, ce qui est le cas ici. En termes clairs, cela veut dire que les magistrats qui se sont volontairement assis sur les lois de la République pour préserver le monopole de la sécurité sociale vont devoir assumer, sur leurs propres deniers, les conséquences financières de leurs décisions illégales infligées aux justiciables !

Les Français devraient pouvoir rapidement traduire cette Sécu devant les instances internationales. Que tous ces "politicards de salon" qui se prennent pour des demi-dieux sachent bien que nous en avons assez, qu'ils arrêtent de nous prendre pour des gogos, (1) qu'ils cessent de vivre avec leur meute de journalistes, amplificateurs de leur démagogie et de leurs mensonges qui ont conduit à la ruine économique de la France.

Les Français, angoissés face à la situation de notre pays, conscients de ses déficits abyssaux, en ont compris toute la gravité et savent que le prétendu « bouclier social » n’est pas financé, qu’ils n’en verront aucun effet, et qu’il n’est qu’un surendettement supplémentaire.

Ils sentent la débâcle, la banqueroute proche, banqueroute dont la principale cause est ce système de sécurité sociale tentaculaire dont le budget représente plus de la moitié des dépenses publiques.

Et pendant ce temps les malheureux qui veulent entreprendre et créer des emplois savent qu’on leur tapera sur les doigts avec de nouveaux impôts, de nouvelles taxes, car la caste gouvernante n'envisage pas de voir réduite sa magnificence !

Comment et par quel miracle la croissance pourrait-elle être au rendez-vous, alors que les années à sans croissance s'accumulent et que nul ne voit la fin de cet effondrement ?

Mais il paraît que le Grand Manitou a mis en place des outils qui vont améliorer la situation de l'emploi?

On nous prend vraiment pour des gogos.

Doit-on accepter qu'ils obèrent l’avenir de nos enfants, qu'ils ruinent la croissance et l’emploi, obligeant les plus démunis à rester dépendants de l’aide sociale (financée par l’impôt), et à exercer un travail au noir pour boucler leurs fins de mois ?

Doit-on accepter un système aussi injuste ?

Doit-on accepter qu’un tribunal de la Sécu juge la Sécu, quand les textes de lois signent clairement sa mise en concurrence, quand des hommes politiques de tous bord le confirment officiellement, quand des spécialistes en droit communautaire le démontrent clairement, quand de plus en plus de médias en font état ?

La Sécu n'est qu'un système d'assurances multiples, comme leur appellation l'indique bien : assurance maladie, assurance accidents du travail, assurance retraite. Les cotisations de Sécu ne sont que des cotisations d’assurance, et en aucun cas des impôts ni des allocations de solidarité !

Ce système, avec ses cotisations exorbitantes, est en train d'assécher l'économie française et de mettre nombre d'entreprises, artisans, professions libérales et indépendants en grande difficulté, quand ce n’est pas au tapis.

Les représentants de l'Etat, les notables des partis et des syndicats, qui ont tous pour seul projet de se maintenir à leur poste, ont fini par obliger les Français à trouver seuls les solutions à leurs difficultés en optant par milliers pour la liberté de la protection sociale, conformément aux lois françaises.

Ne pensez-vous pas que dans le pays des droits de l’homme, nul ne doit être contraint de faire ou de subir ce que la loi n’impose pas ?

Notez qu'il s'agit ici de liberté, principe fondamental de notre démocratie, et que l'action de ces citoyens entre parfaitement dans le cadre de l'article 2 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen du 26 août 1789, qui stipule que les droits de l’homme sont « la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression ». Résistance à l’oppression qu'avaient tenté de réprimer les barons de la Sécu, en faisant voter une loi digne des pays les plus totalitaires et surnommée par les médias "loi anti-Reichman", du nom du leader du combat contre le monopole de la sécurité sociale. Cette loi, tenez vous bien, punissait d'emprisonnement les citoyen français incitant à quitter la Sécu ! Ce que les barons de la Sécu n’ont pas osé dire, c’est qu’ils ont dû très vite remiser leur loi au cimetière des lois défuntes car elle allait leur valoir une cinglante condamnation de la Cour européenne de justice.

Plus rien aujourd’hui n’interdit de quitter la Sécu. Alors quittons-la !

Dr Faraj Chemsi

(1) Gogo : Personne crédule, facile à tromper. (Petit Larousse 2013)




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