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8/11/16 Faraj Chemsi
     
       Le goulag français vit ses dernières heures !

On ne peut que constater que les prochaines élections présidentielle nous ramèneront toujours les mêmes et serviront surtout à maintenir le terrorisme d’Etat en France, renforcé par un véritable terrorisme social.

Oui, un terrorisme social, qui s’est progressivement étendu depuis 1945, instituant en France un mode d’exercice du pouvoir qui consiste à pratiquer l’extorsion de fonds à large échelle au nom d’un principe aussi culpabilisant et imparable que faux, celui de la « solidarité ».

Les candidats à la présidentielle ne sont là que pour se disputer la place de leader et pour maintenir cet Etat dans l’Etat qu’est la Sécurité sociale monopolistique, dont la première fonction (non avouée mais bien réelle) est de détruire les créateurs de richesses, qui sont les seuls véritables concurrents des énarques pour la direction du pays.

Les candidats à la présidentielle n’ont pas d’autre ambition que de servir leurs intérêts personnels, qu’ils placent au dessus de tout et pour lesquels ils sont prêts à faire violence au peuple et à le précipiter dans la misère. On s’explique donc facilement pourquoi aucun d’entre eux n’a abordé la réforme de la Sécurité sociale, dont le premier effet serait d’enrichir le peuple et de le rendre moins docile.

Et c’est ainsi qu’un immobilisme cinquantenaire a amené la France à être la championne du monde des dépenses sociales, avec un niveau atteignant 31,5% du PIB. C’est presque deux fois celui du Canada (17,2%) !

On peut donc affirmer que la France est le pays le moins libéral au monde, ce qui a conduit une célèbre journaliste étrangère à constater que celui qui tente « de se retirer du régime de soins de santé national en faveur d'une assurance privée aurait une meilleure chance d'échapper à un goulag nord-coréen. »

Les « Libérés » l’ont compris depuis longtemps.

Ils sont de source officielle plus de 450 000.

Cela fait certainement autant d’entreprises sauvées et aussi un bon million d’emplois préservés. Et pourtant nous guettons la liste des promotions dans l’Ordre de la Légion d’honneur sans jamais y trouver le nom de l’un d’entre nous !

La Sécurité dite « sociale » n’a plus de monopole, elle ne survit que par l’emprunt, tous les politiques le savent, mais aucun candidat ne s’engagera pour sortir la France de la récession actuelle de peur que la prospérité enfin revenue ne mette fin à leur carrière de fourrier du communisme.

On peut d’ailleurs se demander aussi pourquoi la « Sécu » a peur de sa mise en concurrence, puisqu’elle s’estime, comme l’a proclamé dernièrement M. Sarkozy, dans un élan lyrique digne de Léonid Brejnev, « la meilleure du monde » ?

On ne s’explique pas, dans ces conditions, pourquoi des millions d’Européens ne font pas la queue devant les caisses de sécurité sociale frontalières afin de profiter d’urgence de leurs bienfaits.

Pour ce qui concerne les Allemands, on connaît la réponse : leur Sécurité sociale a engrangé 12 milliards d'euros d'excédents au cours des quinze dernières années tandis que la France affichait105 milliards d'euros de déficit !

L’Allemagne s’est réformée par la mise en concurrence de ses caisses d’assurance maladie en 1992, conformément aux directives européennes. C’est donc outre-Rhin qu’Emmanuel Sieyès, l’inspirateur de la Révolution française, a trouvé ses disciples, lui qui affirmait en 1788 que « le monopole a pour effet connu d'arrêter l'essor de ceux qui auraient pu montrer des talents dans une concurrence libre ».

Il est clair que si la « Sécu » française, nourrie par l’esclavage des Français actifs, tient à ce point à son monopole, c‘est que certains doivent y avoir une gamelle bien pleine, quitte à plonger le peuple dans la misère économique.

En effet, on peut constater qu’avant les années 90, le travail d’un des parents suffisait à nourrir une famille. Actuellement, pour survivre, il faut faire la chasse aux aides sociales multiples ou obligatoirement travailler à deux en confiant aux grands-parents la garde des enfants.

Il faudrait que les Français laborieux analysent sérieusement leur fiche de paie et la comparent à celle de leurs parents : ils comprendraient la raison de leur asservissement. Ils ignorent en effet pour la plupart (parce que les politiciens et la presse le leur cachent) qu’ils ont droit à la liberté de la protection sociale et à une meilleure vie !

Ne comptons par sur les candidats actuels à l’élection présidentielle pour rendre aux Français leur droit à la liberté de la protection sociale.

En observant leurs gesticulations stériles, nous sommes forcés de rejoindre Claude Reichman : « Je n'ai personnellement confiance dans aucun homme politique présidentiable, et je sais que nous gagnerons notre combat non seulement sans eux, mais contre eux ».

J’ai pourtant un grand espoir : les Libérés sont un demi million. Et ils parlent. De leur liberté, de celle de leurs compatriotes, de celle de la France. Si le mur de Berlin est tombé, c’est parce que la peur avait soudain disparu. Le goulag français vit ses dernières heures !

Dr Faraj Chemsi


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