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3/7/13 Claude Reichman
Françaises, Français, applaudissez vos bienfaiteurs !

La nouvelle est passée presque inaperçue : 750 000 personnes de plus vont bénéficier de la CMU. A un moment où l’économie française s’effondre, ce nouvel afflux d’assistés résonne comme un glas. Notre société est en effet en train de vivre ses derniers instants. La redistribution va devoir s’arrêter faute d’argent et tout le système va imploser.

Les Français ne vont pas mourir. Ils vont devoir apprendre à vivre autrement. Tout, absolument tout, va être remis en cause. Plus aucune situation ne sera protégée. Les plus menacés sont évidemment ceux qui vivent de l’argent public. Ils sont aujourd’hui les maîtres de la société.

Au sommet de la hiérarchie, le président de la République, François Hollande, est un fonctionnaire. Il a vécu d’argent public toute sa vie. Depuis même ses études à l’ENA, puisqu’on y est payé. Il n’est entouré que de fonctionnaires. L’Assemblée nationale en est pleine. Les maires et adjoints de nos 36 000 communes sont pour la plupart des fonctionnaires à la retraite (la prenant tôt, ils sont encore en pleine forme). La majorité socialiste de 1981 a instauré la régionalisation. De somptueux hôtels de région sont sortis de terre, et des centaines de milliers de fonctionnaires territoriaux se sont ajoutés à leurs millions de semblables nationaux. Chaque jour ou presque une « haute autorité » est créée, dotée de bureaux et de personnels. Des fonctionnaires encore et encore, et même quand ils ne le sont pas, ils vivent de l’argent public.

Le plus terrible dans tout cela, c’est que l’immense majorité de ces organismes et de ces gens ne servent à rien. C’est de cela qu’on va s’apercevoir maintenant, et cela va être terrible pour eux. Quand une société se met à faire ses comptes, elle a tôt fait de découvrir ce dont elle n’a pas vraiment besoin. En un tel moment, plus aucun plaidoyer ne porte : les faits, rien que les faits. De quoi sont nourris nos débats publics aujourd’hui ? Des récriminations et des demandes des fonctionnaires. Et des impôts nouveaux qu’il faut voter pour les satisfaire. On fait grand cas ces jours-ci des sermons de la Cour des comptes. Pipeau, rien que du pipeau : des avis de fonctionnaires proposant des économies ridicules quand on les compare à l’immensité de la dépense publique.

Où que l’on se tourne, de quelque côté que l’on regarde, on se heurte à des fonctionnaires. Au secours, ils nous cernent ! Alors vous pensez bien qu’on va les mettre à la diète avec plaisir, surtout qu’on en est à ne plus nous payer nous-mêmes pour les payer eux !

L’heure de vérité va sonner. Les Français utiles vont enfin pouvoir reprendre espoir. Ils vont arracher de leurs veines les aiguilles qui pompent leur sang. Et d’un coup d’un seul ils vont se retrouver debout et vaillants, eux, les moribonds qui gisaient sur une paillasse. Voilà, il suffisait de ne plus nourrir tous ces gens qui refusent l’effort et la concurrence. Comment dit-on au bas des jugements et des arrêts ? « Et ce sera justice ». Oui, cette fois, ce sera justice, la vraie, pas celle des magistrats fonctionnaires qui ne rendent qu’une justice de fonctionnaires !

Bref, vous l’avez compris, on a vécu le pire, préparons-nous au meilleur. Je n’ai pas dit au paradis. J’ai dit à la vraie vie, celle où le mérite et le courage sont reconnus, celle où, grande vie ou petite vie, on peut être fier de sa vie. Et fier de son pays, qui se tient droit, appuyé par des citoyens dignes de ce nom.

Au fait, savez-vous que la Révolution a commencé, et bien commencé ? Par milliers, demain par dizaines de milliers si l’on en juge par l’afflux des demandes, les Français se libèrent de la Sécurité sociale. La Sécurité sociale ? La plus grande escroquerie du XXe siècle, la plus formidable machine à fabriquer de la pauvreté qu’on ait jamais inventée ! Françaises, Français, applaudissez ceux qui se sont dressés contre son oppression : ils sont vos bienfaiteurs !

Claude Reichman
Porte-parole de la Révolution bleue.


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